Adjuvant : Un adjuvant est un produit ajouté aux bétons et aux mortiers en faible quantité, lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, dans le but de modifier certaines propriétés du mélange, à l’état frais ou durci.

Architecteur : Architecte membre d’un groupement professionnel qui propose une offre globale, sous un contrat unique, comprenant la conception et la réalisation du projet. L’ « architecteur » prend en charge les missions d’architecte et de constructeur : il conçoit des maisons sur mesure et s’engage sur le prix (forfaitaire et définitif) et sur les délais.

Assainissement autonome : L’assainissement autonome ou individuel désigne l’ensemble des dispositifs individuels de traitement, d’épuration et d’évacuation des eaux usées domestiques des habitations non raccordées au réseau public d’assainissement. Un dispositif d’assainissement, appelé filière, comprend généralement des canalisations, une fosse septique toutes eaux qui assure le prétraitement des effluents (les gaz produits par fermentation sont évacués par l’intermédiaire d’une conduite qui débouche au-dessus de la toiture de l’habitation) et un dispositif de traitement final avant rejet au milieu naturel (épandage par tranchées, lit d’épandage, filtre à sable vertical drainé ou non, puits d’infiltration).

Assainissement urbain : Les eaux à traiter sont acheminées par des collecteurs vers une station d’épuration où elles subissent plusieurs phases de traitement. L’épuration a pour but de diminuer substantiellement la quantité de matières polluantes présentes dans les eaux afin que leur rejet dans le milieu naturel ne présente aucun risque. L’évacuation des eaux peut s’effectuer au moyen d’un seul collecteur qui recueille les eaux usées et les eaux pluviales (réseau unitaire) ou au moyen de 2 réseaux spécifiques (réseau séparatif).

Assurance dommages-ouvrage : L’assurance dommage-ouvrage est obligatoire (article L242-1 du Code des assurances). Elle doit être souscrite par le maître d’ouvrage avant le commencement des travaux. Cette obligation constitue notamment une condition de validité du CCMI. Lorsqu’un sinistre relevant de la garantie décennale survient, c’est en principe l’assurance du constructeur « fautif » qui prend en charge les travaux de réparation et de remise en état. Mais si le constructeur reporte la faute sur une autre entreprise, les délais peuvent s’éterniser et pendant ce temps le sinistre n’est pas réparé et peut même s’aggraver. Pour éviter cette période d’attente préjudiciable aux ouvrages endommagés, le législateur a mis en place en 1978 l’assurance dommages-ouvrage. Elle couvre donc la réparation des dommages relevant de la garantie décennale et assure le paiement rapide des travaux de remise en état en dehors de toute recherche de responsabilité. Les dommages couverts sont ceux qui compromettent la solidité de l’ouvrage, qui rendent la maison inhabitable, qui nuisent à son occupation normale ou qui affectent la solidité des éléments d’équipement (seulement lorsque ceux-ci font indissociablement corps avec les ouvrages de viabilité, de fondation, d’ossature, de clos et couvert). Les éléments d’équipement dissociables du gros-œuvre (radiateurs, faux-plafonds…) ne sont pas pris en charge par l’assurance dommages-ouvrage mais par la garantie de parfait achèvement et la garantie biennale. Pour en savoir plus.

ATec : Pour les produits, procédés, et équipements faisant appel soit à des ouvrages de conception nouvelle, soit à des techniques de mise en œuvre innovantes (non couvertespar les champs d’application des normes existantes), le CSTB établit des avis techniques (ATec).  Ils sont consultables gratuitement sur le site du CSTB.

Avant-contrat : Il s’agit d’un document écrit qui définit les conditions dans lesquelles se fera la vente du terrain. Il peut être signé devant le notaire ou sous seing privé, c’est-à-dire uniquement entre le vendeur et l’acheteur. L’avant-contrat précise les caractéristiques de la vente et notamment des conditions suspensives. Si l’une d’entre elles n’est pas remplie, la vente ne peut se réaliser et les sommes déjà versées au vendeur sont restituées à l’acheteur. Suivant la nature des engagements contractés entre le vendeur et l’acheteur, on distingue deux types d’avant-contrat ; la promesse unilatérale de vente ou le compromis de vente.

Bardeau bitumé ou shingle : Elément plat de couverture, semi-rigide, composé d’un mélange de bitumes et de granulats minéraux enrobant une armature en fibre de verre. On distingue plusieurs types de bardeaux : à jupes carrées, à jupes découpées en forme d’écailles ou d’ogives. Il existe une grande variété de coloris.

Béton : Le béton est un mélange de ciment, de sable, de gravillons et d’eau. Au contact de l’eau, le ciment durci et agglomère les grains de sable et les graviers entre eux.  Suivant le choix de type de ciment et son dosage, suivant la quantité de sable et leur granulométrie, suivant la quantité d’eau de gâchage et la présence ou non d’adjuvants, on obtient des bétons aux caractéristiques très différentes.

Béton armé : Le béton armé est un béton renforcé par des armatures en acier disposées de telle manière que l’ouvrage réalisé (poutre, poteau, dalle…) possède une bonne résistance aux diverses sollicitations auxquelles il est soumis.  Le choix des armatures, leur nombre et leurs formes répondent à des règles de conception et de calculs appelées règles BAEL (Béton armé aux états limites).

Béton banché : Le béton banché est un béton coulé dans des coffrages en bois ou métalliques appelés banches.

Béton cellulaire : Le béton cellulaire est un matériau constitué de sable, de ciment, de chaux et d’eau auquel on ajoute un agent d’expansion. Celui-ci par réaction chimique crée, lors de la fabrication du béton, une multitude de microbulles d’air qui lui confèrent des propriétés isolantes élevées tout en allégeant sa masse.

Béton de gravillons = parpaings = agglos

Béton précontraint : Le béton précontraint est un béton armé soumis, avant sa mise en service, à des efforts de compression permanents. Cette mise en compression préalable confère aux ouvrages précontraints une meilleure résistance aux efforts auxquels ils sont soumis.

Certificat d’urbanisme : Le certificat d’urbanisme est un document administratif qui précise les règles d’urbanisme applicables à terrain donné mais n’autorise pas pour autant à construire. Il est délivré gratuitement à tout demandeur. Il n’est pas obligatoire (sauf dans certains cas particuliers) mais il est vivement conseillé de le demander avant toute acquisition d’un terrain isolé. La demande se présente sous la forme d’un formulaire à remplir comprenant une feuille explicative et une liasse autocopiante de cinq feuilles au format A4.

Certification ACOTHERM : Le certificat ACOTHERM a pour objet de certifier les performances acoustiques et thermiques des menuiseries extérieures vitrées en usine. Il porte sur :

  • L’affaiblissement acoustique (AC). AC1 = 28 dB(A) sans entrée d’air et 26 dB(A) avec entrée d’air certifiée, AC2 = 33/31 dB(A), AC3 = 36/34 dB(A) et AC4 = 40/38 dB(A).

  • L’isolation thermique (Th). 7 classes de Th5 (Uw < 2,9 W/m².°C) à Th11 (Uw < 1,4 W/m².°C).

Certification CEKAL : Elle établit la qualité et les performances acoustiques et thermiques du vitrage seul. CEKAL certifie la résistance à la pénétration de l’humidité dans les joints d’assemblage des vitrages, les performances acoustiques et les performances thermiques.

Certification VEMCROS : Elle s’applique aux volets roulants et aux persiennes coulissantes. Les critères de classement sont au nombre de 7 (V = résistance au vent, E = endurance, M = manœuvre, C = résistance aux chocs, R = comportement à l’ensoleillement, O = occultation, S = corrosion).

CESI : Chauffe-eau solaire individuel, il comprend des capteurs solaires (3 à 5 m²) placés en toiture, un ballon de stockage de 150 à 300 litres et des tuyauteries qui relient les capteurs au ballon. L’énergie solaire ne suffit pas à assurer le besoin en ECS sur toute l’année, le ballon est le plus souvent muni d’une résistance électrique qui fournit le complément d’énergie nécessaire.

Chaînages : Les chaînages sont des ouvrages en acier intégrés dans l’épaisseur des murs et dont le rôle principal est de renforcer la construction pour réduire les risques de fissuration. Les chaînages verticaux sont présents dans tous les angles de murs ainsi que de part et d’autre des ouvertures lorsque la réglementation antisismique l’impose. Les chaînages horizontaux ceinturent l’habitation au niveau des planchers.

Charpentes :

Charpente avec fermes et pannes : On appelle ferme l’ensemble des pièces de bois qui, assemblées entre elles suivant une forme triangulaire, supportent des poutres horizontales, les pannes. Les chevrons sont disposés suivant la pente du toit et cloués sur les pannes. Ils reçoivent de petites pièces de bois (liteaux, voliges…) servant à maintenir les éléments de couverture proprement dit (tuiles, bardeaux, ardoises…). Ce type de charpente permet l’aménagement des combles à condition toutefois de disposer d’une hauteur sous toiture suffisante.

Charpente avec fermes et panneaux isolants porteurs : Variante dans laquelle les chevrons sont remplacés par de grands panneaux isolants préfabriqués, supports de couverture. La face intérieure peut être une plaque de plâtre, des lames de lambris assemblées ou un parement en bois. Certains modèles de panneaux comportent des chevrons incorporés et d’autres présentent un parement extérieur lisse. Cette technique dite d’isolation par l’extérieur est réservée aux combles habitables. Elle n’empiète pas sur le volume intérieur et permet de réduire les travaux d’aménagement des combles.

Charpente avec pannes et murs porteurs : Cette disposition est possible lorsque le bâtiment possède des murs intérieurs sur lesquels les pannes peuvent s’appuyer. Elle présente l’avantage d’utiliser peu de bois et de libérer la totalité de l’espace sous toiture. Cependant, elle nécessite la présence de murs intermédiaires (distants de 4 à 5 mètres environ) qui doivent nécessairement se prolonger jusqu’aux fondations.

Charpente avec fermettes : Dans ce type de charpente, il n’y a ni pannes, ni chevrons. Les fermes sont remplacées par des fermettes. Les fermettes sont fabriquées industriellement à partir de planches de 3 à 4 cm d’épaisseur assemblées entre elles par des plaques métalliques à pointes, les connecteurs. Les fermettes sont espacées tous les 60 à 80 c. Elles reçoivent directement les éléments de couverture. Certaines pièces de fermettes sont soumises à des efforts de compression qui tendent à les faire fléchir. Pour éviter ces déformations susceptibles de nuire à la bonne tenue de la charpente, on met en place des planches dites d’antiflambement ou d’antiflambage. Pour s’opposer au renversement des fermettes sous l’action de forces horizontales telles que celles dues au vent, on cloue des planches en diagonale sur les contrefiches. Ce dispositif s’appelle le contreventement. Pour éviter la déformation des entraits de fermettes sous le poids du plafond qu’ils supportent, on met en place des planches horizontales, les entretoises. En règle générale, 3 entretoises suffisent mais ce nombre peut être augmenté si le plafond est très lourd (plafond suspendu en briques par exemple).

Chaux : La chaux est obtenue par cuisson à haute température (1000°C) de roches calcaires. La chaux vive est ensuite « éteinte » par hydratation puis broyée. Les chaux possèdent une faible résistance mécanique. Elles sont utilisées pour la réalisation d’enduits intérieurs et extérieurs, pour les petits ouvrages de maçonnerie (rejointement, scellement d’éléments de couverture, consolidation de murs…).

Chevêtre : Le chevêtre est une poutre en béton armé qui s’appuie de part et d’autre d’une trémie.

Ciment : Le ciment est un liant hydraulique c’est-à-dire un produit finement moulu qui, mélangé avec de l’eau, forme une pâte qui fait prise et durcit. Après durcissement le ciment conserve toute sa résistance même dans l’eau. Le principal constituant du ciment est le clinker qui est une poudre obtenue par la cuisson d’un mélange de calcaires, d’argiles et d’autres composants en petites quantités.

Classement AEV : Les menuiseries extérieures (fenêtres et portes-fenêtres) sont testées sur des bancs d’essais spécifiques, selon des procédures normalisées, qui évaluent leurs performances selon 3 critères : la perméabilité à l’air A, l’étanchéité à l’eau E et la résistance au vent V.

Classement A2P serrures de bâtiment : Les serrures sont classées en fonction de leur résistance aux méthodes d’ouverture non destructives (crochetage, clés « truquées »…) et aux moyens destructifs (sciage, perçage, arrachement…). Il existe 3 catégories (* = résistance > 5 min, ** = résistance > 10 min, *** = résistance > 15 min).

Classement de réaction au feu :

  • M0 : Matériau incombustible

  • M1 : Matériau combustible non inflammable

  • M2 : Matériau combustible difficilement inflammable

  • M3 : Matériau combustible moyennement inflammable

  • M4 : Matériau combustible facilement inflammable

La Commission européenne a prévu un système unique de classement des produits, appelé « euroclasses » qui comprend sept classes :

  • A1 et A2 : produits non combustibles

  • B : produit faiblement combustible

  • C : produit combustible

  • D : produit très combustible

  • E : produit très inflammable et propagateur de fumées

  • F : produit non classé ou non testé

Les euroclasses peuvent être associées à des critères complémentaires liés à la production de fumées (s) et aux débris enflammés (d). A terme, les euroclasses vont se substituer au classement M mais pour l’instant les deux systèmes de classification coexistent.

Classement de résistance au feu : On distingue 3 types de résistance au feu :

  • SF = Stable au feu. Résistance mécanique au feu

  • PF = Pare-flammes. Résistance mécanique au feu. Etanchéité aux flammes et aux gaz chauds.

  • CF = Coupe-feu. Résistance mécanique au feu. Etanchéité aux flammes et aux gaz chauds. Isolation thermique.

Les performances sont ensuite exprimées en durées pendant lesquelles les éléments de construction satisfont aux critères (1/4h, 1/2h, 1h, 2h…). Ex : Une porte en bois est généralement PF 1/2h.

Classement PEI (Porcelaine Enamel Institute) : Il caractérise la résistance à l’abrasion de la surface des carreaux émaillés. Les sols céramiques émaillés sont répartis en cinq classes suivant les sollicitations auxquelles ils sont soumis :

  • I : Sols à très faible fréquence de passage (salles de bain, chambres ne communiquant pas avec l’extérieur).

  • II : Sols à faible fréquence de passage (toutes pièces sauf celles communiquant directement avec l’extérieur).

  • III : Sols à fréquence moyenne de passage (toutes pièces y compris celles communiquant directement avec l’extérieur si elles sont équipées d’un tapis brosse).

  • IV : Sols à fréquence de passage élevée (entrées).

  • V : Sols à fréquence de passage très élevée.

Classement UPEC : Le classement UPEC codifie, en France, les performances minimales des revêtements de sols à poser en fonction de la nature des locaux. Il comprend 4 critères :

  • La lettre U, comme usure, traduit les effets de l’usage du local selon 4 indices (2, 2s, 3, 3s ou 4).

  • La lettre P, comme poinçonnement, recouvre les effets mécaniques du mobilier et des engins roulants et compte 4 indices (2, 3, 4 et 4s).

  • La lettre E, comme eau, caractérise la fréquence admissible de présence d’eau sur le sol et compte 3 niveaux (1, 2 et 3).

  • La lettre C, comme chimique, concerne la résistance aux produits alimentaires ou chimiques et compte 4 niveaux (0, 1, 2 et 3).

En savoir plus.

Cloison alvéolaire : Cloison sèche qui se présente sous la forme d’un panneau monobloc de 2,50 m de hauteur, prêt à poser, constitué de 2 plaques de plâtre réunies par un réseau alvéolaire en carton. Les panneaux s’emboîtent dans des pièces de bois ou de métal fixées au sol et au plafond. La jonction entre panneaux est assurée par des cavettes en bois ou des clips métalliques.

Cloison en briques plâtrières : Elle est constituée de briques disposées en rangées horizontales et à joints décalés. Les briques sont assemblées au plâtre ou au mortier de ciment et enduites de plâtre sur les 2 faces. Dans certains cas, elles peuvent être revêtues de plaques de plâtre. Ces cloisons sont résistantes aux chocs et à l’humidité. Elles permettent la fixation d’objets lourds.

Cloison en carreaux de béton cellulaire : Elle est constituée de carreaux disposés en rangées horizontales à joints décalés et assemblés au moyen d’un mortier colle spécial. Leurs parements nécessitent seulement un enduit de lissage. Ces carreaux sont à épaisseur égale moitié moins lourds que les carreaux de plâtre.

Cloison en carreaux de plâtre : Les carreaux de plâtre sont des éléments de grand format (66 cm x 50 cm), à parements lisses, qui s’assemblent entre eux par un système de rainures et de languettes au moyen d’un liant-colle. Ils reçoivent un enduit mince de lissage.

Cloison en carreaux de terre cuite : Cloison réalisée avec des briques de grand format (3/m²). Assemblées entre elles au liant-colle (mélange spécifique à base de plâtre), elles possèdent des rainures dans lesquelles on insère des clavettes de centrage en plastique. Ce type de cloison, aux parements lisses, ne nécessite pas un enduit au plâtre traditionnel mais seulement un enduit pelliculaire fin (ratissage) sur ses 2 faces. Il existe des carreaux à haute performance acoustique de 10 cm d’épaisseur dont les alvéoles centrales sont remplies de laine minérale.

Cloisons sèches : Cette appellation regroupe les cloisons constituées d’éléments assemblés mécaniquement (cloison alvéolaire, cloison en plaques de plâtre) et leur mise en œuvre ne nécessite pas l’emploi de produits à base d’eau comme les cloisons en éléments hourdés ou collés.

Commission des clauses abusives (CCA) : Composée de magistrats, de représentants des professionnels, de représentants des consommateurs, cette commission examine les modèles de CCMI habituellement proposés par les professionnels et recommande la suppression ou la modification de certaines clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment du non professionnel un déséquilibre significatif entre les droits et les obligations des 2 parties. Voir la liste complète des clauses sur le site www.clauses-abusives.fr

Constructeur de maisons individuelles : Professionnel qui prend en charge la construction d’une maison individuelle dans le cadre d’un contrat de construction. Le constructeur propose généralement des plans sur catalogue. Il est également l’entrepreneur principal qui, sans fournir les plans, se charge de l’exécution des travaux de gros œuvre avec mise hors d’eau et mise hors d’air.

Contacteur jour-nuit : Installé dans l’armoire électrique, il met en marche automatiquement les appareils à consommation d’électricité importante (lave-linge, lave-vaisselle…) pendant les périodes dites « heures creuses » dans le cadre d’un abonnement « jour-nuit » souscrit par l’usager.

Contrat de construction de maison individuelle (CCMI) avec ou sans fourniture de plans : En savoir plus. Voir également le modèle type de notice descriptive composant le CCMI et défini par l’arrêté du 27 novembre 1991.

Contrat d’entreprise : Il ne fait pas l’objet d’une réglementation spécifique. Les dispositions qui s’appliqueront seront celles qui ont été inscrites dans le contrat. Ce contrat peut comprendre seulement un devis quantitatif et estimatif établi par l’entrepreneur et sur lequel le maître d’ouvrage appose sa signature. Mais ce dernier est alors très peu protégé. Le maître d’ouvrage doit en effet exiger un contrat écrit devant comporter au moins les dispositions suivantes :

  • la nature des travaux confiés ;

  • la date de début des travaux et celle de leur achèvement ;

  • le devis descriptif détaillé des travaux (désignation des ouvrages, détail des prestations, quantitatifs des matériaux utilisés, prix unitaires, montant total des travaux main d’œuvre comprise) ;

  • le montant total TTC des travaux, les conditions éventuelles de révision et les modalités de paiement (les contrats sont souvent conclus à prix forfaitaire et non révisable, l’entrepreneur peut souhaiter un acompte à la commande et le reste en versements échelonnés) ;

  • la retenue de garantie : le maître d’ouvrage a tout intérêt à prévoir dans le contrat la possibilité de retenir, sur chaque versement, une somme au plus égale à 5% du versement. Cette retenue est une incitation pour l’entrepreneur à exécuter la totalité des travaux demandés. Elle permet également de couvrir les réserves faites par le maître d'ouvrage au moment de la réception des travaux. L’entrepreneur peut éviter cette retenue de garantie en fournissant la caution d’un établissement financier agréé ;

  • les attestations d’assurance de l’entrepreneur (responsabilité civile professionnelle et garantie décennale).

Un contrat d’entreprise ne comporte pas de délai de rétractation comme il en existe dans le CCMI. Une fois le contrat signé, le maître d’ouvrage ne peut plus se dédire.

Contrat de maîtrise d’œuvre : Il est composé d’un cahier des clauses générales (CCG) et d’un cahier des clauses particulières (CCP). Le CCG précise les dispositions générales applicables dans les rapports entre le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre. Le CCG définit notamment les différents éléments qui constituent la mission du maître d’œuvre : études préliminaires, études d’avant-projets, dossier de permis de construire, études de projet de conception générale, surveillance des travaux, assistance aux opérations de réception… Le CCG précise également le mode de rémunération du maître d’œuvre et les modalités de paiement. Il rappelle les droits et obligations des 2 parties, maître d’ouvrage et maître d’œuvre, dont les obligations d’assurance (responsabilité et assurance professionnelle pour le maître d’œuvre et assurance dommages-ouvrage pour le maître d’ouvrage). Le CCP, quant à lui, fixe les dispositions spécifiques du contrat de maîtrise d’œuvre conclu avec le maître d’ouvrage. Il précise notamment :

  • l’identité des parties contractantes ;

  • la nature des travaux à réaliser : adresse, références cadastrales, surfaces du terrain, type de construction… ;

  • le budget dont dispose le maître d’ouvrage ;

  • l’étendue exacte de la mission confiée au maître d’œuvre ;

  • le montant des honoraires (déterminé soit forfaitairement, soit selon un pourcentage du montant des travaux) ;

  • les modalités de règlement, l’échelonnement des versements, les délais de paiement et les indemnités de retard ;

  • l’indication des assurances obligatoires (désignation de la compagnie, n° de contrat…)

  • les signatures des 2 parties.

Contrat de vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) : La vente d’immeuble à construire est strictement réglementée (articles L261-1 à L261-22, L271-1 et R261-1 à R261-13 du CCH). Le contrat définitif de vente est souvent précédé d’un contrat de réservation appelé aussi contrat préliminaire. Ce contrat signé sous seing privé (sans la présence d’un notaire) engage le vendeur qui doit réserver une habitation à l’acquéreur en contrepartie du versement d’un dépôt de garantie. Ce contrat écrit comprend notamment :

  • une description de l’habitation ;

  • une notice technique précisant la nature et la qualité des matériaux et des éléments d’équipement ;

  • le prix de vente de l’habitation et éventuellement les modalités de révision de ce prix ;

  • le délai d’exécution des travaux ;

  • la date à laquelle le contrat de vente définitif sera signé ;

  • le montant et les conditions des prêts demandés par l’acquéreur ;

  • les conditions suspensives qui autorisent l’acquéreur à annuler le contrat si l’une d’entre elles ne se réalise pas. Le dépôt de garantie est alors restitué sans retenue ni pénalité.

Le dépôt de garantie est une somme versée sur un compte spécial. Le montant de ce dépôt ne peut dépasser 5% du prix de vente si le contrat de vente définitif est signé dans un délai de 1 an et 2% s’il l’est dans un délai de 1 à 2 ans. L’acquéreur dispose d’un délai de 7 jours après la signature pour revenir, s’il le souhaite, sur sa décision. S’il renonce à acheter, le dépôt de garantie lui est intégralement restitué.

Lorsque les conditions de vente sont réunies, le contrat de vente définitif est signé devant notaire. Celui-ci doit adresser à l’acquéreur un projet de contrat au moins 1 mois avant la date de la signature. Le contrat doit comporter :

  • une description exacte et détaillée de l’habitation (plans et notice descriptive) ;

  • le délai de livraison ;

  • la condition suspensive éventuelle liée à l’obtention des prêts ;

  • la garantie d’achèvement des travaux ou la garantie de remboursement ;

  • le prix de vente et ses conditions de révision éventuelles ;

  • l’échelonnement des travaux (35% à l’achèvement des travaux, 70% à la mise hors d’eau, 95% à l’achèvement des travaux et 5% restants sont versés le jour de la remise des clés sauf si l’acquéreur émet des réserves au moment de la livraison. Dans ce cas les 5% sont consignés jusqu’à ce que les désordres constatés soient réparés.

COS : Le PLU attribue à chaque zone un Coefficient d’Occupation des Sols (COS). Ce coefficient permet de calculer la surface hors œuvre nette (SHON) maximale autorisée, pur un terrain donné, à partir de la formule suivante : SHON max autorisée = surface du terrain x COS. Ex – Soit un terrain de 800 m² dont le COS est égal à 0,2. La SHON maximale autorisée sera de 160 m².

Dallage sur terre-plein : Ouvrage horizontal reposant sur le sol et faisant office de plancher. On distingue 2 modes de réalisation (dalle solidaire ou dalle indépendante) mais un dallage courant comprend :

  • une couche compactée de 20 à 25 cm d’épaisseur en tout venant de carrière (mélange de granulats de toutes dimensions, extraits des carrières et réduits de concassage) ;

  • une couche de sable compactée de 5 cm d’épaisseur ;

  • une plaque d’isolant thermique insensible à l’eau et peu compressible ;

  • un film plastique étanche en polyéthylène ;

  • une dalle en béton de 8 à 15 cm d’épaisseur ;

  • un revêtement de sol et sa chape de pose.

Délesteur : Relié directement au disjoncteur de branchement, il contrôle la consommation électrique des appareils en fonctionnement. Il évite le dépassement de la puissance prévue dans le contrat EDF en coupant automatiquement l’alimentation des appareils jugés non prioritaires (convecteurs des chambres par exemple) pour permettre à d’autres de fonctionner (four électrique par exemple).

Disjoncteur de branchement différentiel (500 mA) / Disjoncteur différentiel (30 mA) / Disjoncteur divisionnaire (16 A, 20 A, 32 A) :

Double-vitrage asymétrique : Double-vitrage qui assure à la fois une isolation thermique (présence d’une lame d’air ou autre gaz) et une isolation acoustique améliorée d’environ 20 % (présence de verres d’épaisseur importante et différentes de part et d’autre de la lame de gaz).  Ex : Vitrage type 10.10.6

Double-vitrage à isolation renforcée (VIR) : Double-vitrage dit, « à faible émissivité », dont une face intérieure est recouverte d’une fine couche d’oxydes métalliques (à base d’argent, de zinc ou d’étain). Ce film transparent retient les infrarouges et renvoie ainsi  vers l’intérieur du logement une partie de la chaleur qui cherche à en sortir. L’isolation thermique est améliorée de 30% environ par rapport à un double-vitrage standard. Le gain est encore plus important si l’air emprisonné est remplacé par un gaz inerte tel que l’argon dont les propriétés isolantes sont supérieures à celles de l’air.

Double-vitrage de sécurité : Double-vitrage dont la vitre intérieure est remplacée par un verre feuilleté. Celui-ci est constitué de 2 feuilles de verre soudées entre elles par un film très résistant en polyvinyle de butyral (PVB). En cas de bris de verre, les éclats restent collés au film.

DTU : Les Documents Techniques Unifiés sont élaborés par des professionnels (industriels, architectes, AFNOR…) et diffusés par le centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Les DTU traitent des règles de conception et d’exécution des ouvrages relevant du domaine « traditionnel » (ouvrages dont les techniques de mise en œuvre couramment utilisées ont fait leurs preuves).

Ecran de sous-toiture (EST) : Il permet de protéger les combles contre des pénétrations accidentelles. La réglementation actuelle recommande la pose d’un écran mais ne l’impose pas systématiquement. Celui-ci n’est obligatoire que dans certains cas (pente aible de toiture, construction en site exposé, ardoises posées à claire-voie…).

Enduit d’imperméabilisation : Il protège les murs contre les intempéries. L’enduit peut être monocouche (mis en œuvre par projection mécanique, généralement en 2 passes) ou traditionnel en 3 couches (gobetis, corps d’enduit et couche de finition). Il existe plusieurs types de finition décorative : grattée, rustique, talochée…

EU : Eaux usées, elles regroupent les eaux ménagères (EM) provenant de la salle de bain et de la cuisine et les eaux vannes (EV) provenant des WC.

EP : Eaux pluviales provenant des précipitations atmosphériques.

Fenêtre à la française : ouvrants en vantail pivotant verticalement sur leur bord vers l’intérieur, avec charnières sur le dormant. Elle est souvent complétée par un châssis fixe horizontal situé sous le vantail ouvrant.

Fenêtre à l'anglaise : ouvrants en vantail pivotant verticalement sur leur bord vers l’extérieur, avec charnières sur le dormant (comme des contrevents extérieurs). Ce type de fenêtre est dénommé "French window" par les anglo-saxons.

Fenêtre en baie : fenêtre en saillie vers l'extérieur depuis les parois principales d'un bâtiment créant la formation d'une pièce avec baie vitrée, formant un plan rectangulaire ou trapézoïdal.

Fenêtre oscillo-battante : fenêtre pouvant s'ouvrir par basculement sur un axe vertical ou sur un axe horizontal. Permet en particulier l’entrebâillement par le haut.

Fenêtre pivotante : un ouvrant à pivot vertical en son milieu pivotant sa moitié droite ou gauche vers l’extérieur et son autre moitié vers l’intérieur en rotation.

Fenêtre à guillotine ou fenêtre à l’américaine : un châssis remontant et un châssis fixe ou bien deux châssis mobiles solidarisés par câbles pour « monter-descendre » en coulissant verticalement dans le dormant.

Fenêtre coulissante : un châssis mobile et un châssis fixe ou bien deux châssis mobiles coulissant horizontalement et parallèlement dans le dormant. Type de fenêtre assez courant pour des ouvertures de grandes dimensions exposées au vent, par exemple les baies de véranda, ou comme fenêtre simple dans des lieux sécurisés comme les écoles et hôpitaux.

Fenêtre à soufflet : un ouvrant basculant horizontalement en projection vers l’intérieur sur son bord inférieur avec charnières sur le dormant.

Fenêtre en jalousie : multiples vitres (ou lattes de bois pour les contrevents en jalousie) pivotantes horizontalement en leur milieu par des pivots au dormant solidarisées par barre latérale. Lames s'appuyant sur elles-mêmes à la fermeture.

Fondations par semelles : La semelle est un ouvrage enterré placé sous tous les éléments porteurs de l’habitation (murs et poteaux). Le béton de la semelle est coulé dans une tranchée réalisée dans le sol. Des armatures peuvent être incorporées ou non au béton suivant la nature du terrain et l’importance des charges supportées par les semelles. La semelle est dite filante ou continue lorsqu’elle est située sous un mur et isolée ou ponctuelle quand elle est placée sous un poteau.

Fondations par plots-longrines : Des poutres en béton armé, les longrines, préfabriquées ou coulées en place prennent appui sur des plots. Les plots sont des blocs de béton enterrés disposés sous les murs porteurs de la construction (murs de façade et murs de refend). Le plot est parfois appelé « dé de fondation ».

Fondations par puits : Un puits est un ouvrage en gros béton coulédans une excavation profonde. Ce type de fondation est utilisé lorsque le sol en surface est peu résistant et que le bon sol est situé en profondeur. Un puits pour maison individuelle peut atteindre une profondeur de 1,5 à 2 m.

Garantie biennale : La garantie biennale, appelée également garantie de bon fonctionnement, couvre pendant 2 ans, à compter de la date de réception des travaux, le mauvais fonctionnement des équipements dits « dissociables de la construction » (article 1792-3 du Code civil). Il s’agit des éléments d’équipements qui peuvent être enlevés ou remplacés, sans détériorer le gros-œuvre. C’est le cas, par exemple, des volets roulants, moquettes, portes, robinetterie… La mise en œuvre de cette garantie est identique à celle de la garantie de parfait achèvement : le maître d’ouvrage doit signaler les mauvais fonctionnements au constructeur ou à l’entrepreneur par lettre recommandée avec accusé de réception. En savoir plus.

Garantie décennale : « Tout constructeur d’un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l’acquéreur de l’ouvrage, des dommages, même résultant d’un vice du sol, qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui, l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rendent impropre à sa destination. Une telle responsabilité n’a point lieu si le constructeur prouve que les dommages proviennent d’une cause étrangère. » (article 1792 du Code civil). « La présomption de responsabilité établie par l’article 1792 s’étend également aux dommages qui affectent la solidité des éléments d’équipement d’un bâtiment, mais seulement lorsque ceux-ci font indissociablement corps avec les ouvrages de viabilité, de fondation, d’ossature, de clos et couvert. Un élément d’équipement est considéré comme formant indissociablement corps avec l’un des ouvrages mentionnés ci-dessus lorsque sa dépose, son démontage ou son remplacement ne peut s’effectuer sans détérioration ou enlèvement de matière de cet ouvrage. » (Article 1792-2 du Code civil). Ces 2 articles du Code civil précisent les types de dommages couverts par la garantie décennale pendant 10 ans, à compter de la date de réception des travaux. En savoir plus.

Parmi les dommages compromettant la solidité de l’ouvrage, on peut citer :

  • des mouvements de sol provoquant des fissures importantes dans les éléments porteurs ;

  • des problèmes importants au niveau de la couverture et/ou de la charpente entraînant des infiltrations ;

  • l’effondrement d’un ouvrage ou d’une partie d’ouvrage (mur porteur, escalier…).

Parmi les dommages rendant l’ouvrage impropre à sa destination, on peut citer :

  • une installation électrique défectueuse pouvant entraîner des risques pour les occupants ;

  • une condensation importante sur les murs ;

  • une installation de chauffage ne permettant pas d’obtenir une température suffisante.

Pour les dommages affectant la solidité, non de l’ouvrage dans son ensemble, mais des éléments d’équipements qui ne peuvent être déposés ou remplacés sans détériorer l’ouvrage, on peut citer une installation de chauffage par le sol défectueuse.

En cas de dommages ou de malfaçons relevant de la garantie décennale, le maître d’ouvrage doit adresser une déclaration de sinistre par lettre recommandée avec accusé de réception à l’assureur auprès duquel il a contracté son assurance dommages-ouvrage.

Garantie de parfait achèvement : Les constructeurs et les entrepreneurs doivent obligatoirement à leurs clients une garantie de parfait achèvement, d’une durée d’1 an, à compter de la date de réception des travaux (article 1792-6 du Code civil et article L111-19 du CCH). Cette garantie permet d’obtenir la réparation des dommages signalés le jour de la réception qu’ils soient dus à une malfaçon ou à un défaut de conformité. Elle couvre également les désordres qui apparaissent par la suite durant la première année dès lors qu’ils sont signalés au constructeur ou à l’entrepreneur par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette garantie ne couvre évidemment pas les désordres résultant de l’usure normale ou d’un défaut d’entretien. En savoir plus.

Linteaux : Les linteaux sont de petites poutres mises en place au-dessus des ouvertures. Un linteau doit supporter, sans fléchir, le poids de la maçonnerie située au-dessus de lui. En maison individuelle, les linteaux sont le plus souvent en béton armé, coulés à l’intérieur de blocs spéciaux en forme de U ou simplement coffrés.

Linoléum : Le linoléum est un revêtement de sol, en lès ou en dalle, fabriqué à partir d’huile de lin ou d’autres huiles végétales, de liège ou de farine de bois, de résines et de colorants. Il possède une bonne résistance à l’usure et au poinçonnement (plus fragile avec sous-couche acoustique).

Maître d’œuvre : Personne physique (architecte, constructeur, ingénieur…) ou morale (cabinet d’architecture, entreprise, bureau d’études…) chargée par son client, le maître d’ouvrage, de construire. Il conçoit le projet et, suivant l’importance de sa mission, assure le suivi des travaux, la coordination des différents corps d’état et vérifie la conformité des constructions par rapport au projet élaboré.

Maître d’ouvrage : Personne physique (particulier) ou morale (société, organisme…) qui commande les travaux de construction, choisit et accepte les projets proposés par le maître d’œuvre ou constructeur et en assure le financement. Dans le cadre d’un contrat de construction de maison individuelle, le maître d’ouvrage est le particulier qui désire faire construire pour son propre compte. Dans le cadre d’un contrat de vente d’immeubles à construire, le MOA est un professionnel qui fait réaliser des constructions dans le but de les revendre.

MERUC : Cette classification concerne les enduits monocouche d’imperméabilisation. Elle fournit une information sur les performances des enduits à l’aide de cinq critères :

  • M = la masse volumique

  • E = le module d’élasticité

  • R = la résistance à la traction

  • U = la rétention d’eau

  • C = la capillarité

MOB = Murs à Ossature Bois

Ouvrabilité d’un béton : Aptitude, lors de sa mise en œuvre, à remplir convenablement les coffrages et à enrober correctement les armatures.

Parquets contrecollés : Ils sont constitués de lames qui comportent plusieurs couches collées les unes aux autres ; un parement extérieur verni constitué d’une couche de bois de 2,5 à 4 mm d’épaisseur, un support de 8 à 10 mm d’épaisseur en bois ou matériaux dérivés du bois et un contreparement en bois déroulé qui sert à contrebalancer et à stabiliser le produit. Il existe 2 types de pose ; la pose collée et la pose flottante où les lames sont posées sur une sous-couche qui les désolidarise du support.

Parquets massifs : Appelés aussi parquets traditionnels, ils sont constitués d’éléments en bois massif (lames) qui s’emboitent entre eux grâce à un système de languettes et de rainures. L’épaisseur des lames varie de 14 à 23 mm environ. Le choix de la pose se fait essentiellement en fonction du support. Il existe 2 types de pose ; la pose clouée sur solives ou lambourdes pour les parquets d’épaisseur > 18 mm et la pose collée qui nécessite un support continu, sec et stable (chape, béton, ancien plancher).

Parquet stratifié : Appelé à tort parquet, il se présente sous la forme de lames à assembler de faible épaisseur (de 6 à 11 mm selon les qualités) mais comprenant plusieurs couches. La couche supérieure, contrairement au parquet contrecollé, est une protection transparente laissant apparaitre un papier aspect bois. La pose est semblable à celle d’un parquet flottant.

Plafond enduit ou plâtré : Enduit au plâtre (1 à 2 cm d’épaisseur) réalisé sous une dalle en béton ou un plancher poutrelles-entrevous.

Plafond fixé : Plaques de plâtre, panneaux en bois ou lames de lambris appliqués directement sous le plancher par collage ou par fixation mécanique.

Plafond suspendu : Assemblage d’éléments fixés au plancher par l’intermédiaire de crochet sou suspentes. En maison individuelle, on rencontre 2 types de plafond suspendu (plafonds en plaques de plâtre ou plafonds en terre cuite).

Plafond tendu : Il est constitué d’une toile en PVC mise en place sous un plancher et sans contact avec celui-ci. La toile est coupée aux dimensions exactes de la pièce. Elle est tendue et maintenue sur son pourtour dans des profilés spéciaux fixés au mur. La toile qui peut avoir un aspect laqué, satiné ou mat donne l’impression d’un plafond peint.

Plancher à poutrelles et entrevous : C’est le plancher le plus utilisé en maison individuelle car il ne nécessite pas pour sa réalisation l’emploi de moyens de levage importants et sa mise en œuvre est simple et rapide. Il est constitué d’éléments préfabriqués : les poutrelles et les entrevous. Les poutrelles en béton armé ou en béton précontraint prennent appui sur des murs ou des poutres. Elles portent des blocs, les entrevous ou hourdis, disposés côté à côte. Ces blocs peuvent être en béton de gravillons, en terre cuite ou bien en polystyrène expansé si l’on souhaite un plancher isolant. L’ensemble poutrelles-entrevous est recouvert d’une dalle de béton coulée en place. Cette dalle dite de compression donne au plancher sa rigidité en solidarisant entre eux ses différents composants. Un treillis soudé (grillage anti-fissuration) est incorporé dans la dalle. Le plancher est ensuite recouvert d’une chape. Cette couche de mortier de quelques centimètres d’épaisseur, plane et lisse est destinée à recevoir le revêtement de sol. Les planchers situés entre deux niveaux habitables sont percés par endroits afin de permettre le passage d’un escalier et de conduits. Une trémie de grandes dimensions nécessite la réalisation d’un ou de plusieurs chevêtres. Le chevêtre est une poutre en béton armé qui s’appuie de part et d’autre de la trémie et supporte l’extrémité des poutrelles interrompues par la présence de l’ouverture.

Plancher en bois : Ce type de plancher est souvent présent dans les maisons individuelles. Il est constitué d’une ossature porteuse (solives et poutres) et d’un platelage (panneau de contreplaqué, panneau de particules ou parquet en bois posé sur lambourdes). La sous-face du plancher peut, soit rester apparente, soit être recouverte de plaques de plâtre avec interposition éventuelle d’une couche d’isolant thermique.

Plancher en dalle pleine : Dalle en béton coulée sur un coffrage horizontal. D’une épaisseur moyenne de 15 à 20 cm, elle est renforcée par des aciers dont le nombre et la grosseur dépendent des dimensions de la dalle et des charges qu’elle supporte. La dalle pleine est peu utilisée en maison individuelle car sa réalisation nécessite d’une part, la mise en place de coffrages horizontaux et, d’autre part, ce type d’ouvrage transmet aux murs des charges importantes (la masse d’1 m² de dalle pleine est environ 50% supérieure à celle d’1 m² de plancher préfabriqué ordinaire).

PLU : Comme le plan d’occupation des sols (POS) qu’il remplace progressivement depuis le 1er avril 2001, le plan local d’urbanisme (PLU) est un document d’urbanisme et de planification qui, à l’échelle de la commune, fixe les règles générales de construction et les servitudes d’utilisation des sols. Le PLU est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité de la commune. Comme le POS, le PLU n’a pas de caractère définitif. Il peut être modifié ou révisé par délibération du conseil municipal après enquête publique.  C’est un document public que vous pouvez consulter à la mairie de la commune à laquelle est rattaché votre terrain. Rechercher à quelle zone il appartient, puis prenez connaissance de la partie du règlement qui concerne cette zone.

Promoteur : Professionnel qui réalise des opérations immobilières en vue de vendre (ou de louer) les constructions édifiées pour son compte. Le promoteur vend la maison sur plan avec le terrain sur lequel elle sera construite.

Servitude : Une servitude est une règle d’urbanisme qui restreint le droit de propriété et limite l’utilisation du sol. On distingue les servitudes d’urbanisme et les servitudes de voisinage.

Sous-traitant : Entrepreneur lié par contrat à un entrepreneur principal et pour le compte duquel il réalise une partie des travaux confiés par le maître d’ouvrage à l’entrepreneur principal. Le sous-traitant est placé sous la responsabilité de l’entrepreneur principal. Il n’a pas de rapport direct avec le maître d’ouvrage et n’est pas lié contractuellement avec lui.

Surfaces SH / SHOB / SHON / SU : En savoir plus.

Télérupteur : Installé dans l’armoire électrique, il permet de commander l’allumage et l’extinction d’un point lumineux depuis plusieurs endroits.

Toit : Croquis de description des différents éléments.

Trémie : Une trémie est un espace réservé dans un plancher pour laisser passer un escalier, un ascenseur, une cheminée...

Tuiles à emboîtement ou tuiles mécaniques : Elles comportent des nervures (parties en saillie) et des cannelures (parties en creux). Ces reliefs permettent l’assemblage mécanique des tuiles entre elles tout en réduisant au maximum les recouvrements.

Tuiles canal : Exclusivement en terre cuite, elles ont une forme de gouttière tronconique et sont adaptées aux toits à faible pente. Les tuiles de dessous, appelées tuiles de courant, sont retournées et recouvertes de part et d’autres par des tuiles dites de couvert posées à cheval sur les précédentes.

Tuiles plates : Elles sont en terre cuite ou en béton et possèdent en sous-face des talons ou ergots qui leur permet de s’accrocher aux liteaux. Elles sont réservées aux toits à forte pente.

Viabilité : Un terrain viabilisé est un terrain qui possède en bordure tous les réseaux indispensables (eau, électricité, téléphone, tout-à-l’égout).

VMC : La ventilation mécanique contrôlée assure un renouvellement régulier et automatique de l’air à l’intérieur des habitations à l’aide d’un ou de deux ventilateurs selon le type de VMC. L’air extrait des pièces de service est aussitôt remplacé par de l’air neuf entrant dans les pièces principales. On distingue 2 types de VMC : la VMC simple-flux où et la ventilation double-flux où le soufflage est également mécanique.

VMC double-flux : L’introduction de l’air comme son extraction est assurée par des dispositifs mécaniques. Ce système évite les entrées d’air en menuiseries (qui dégradent souvent l’isolation acoustique) et permet de contrôler la qualité de l’air neuf à l’aide de filtres. Il permet également la mise en place d’un échangeur de chaleur entre l’air neuf et l’air extrait limitant ainsi les déperditions thermiques de ventilation de 50 à 90%.

VMR : La seule solution de ventilation mécanique qui ne présente aucun risque dans les constructions anciennes est la Ventilation Mécanique Répartie (VMR) dans les pièces humides : salles de bain, sanitaires (surtout lorsqu’ils sont aveugles) et cuisines. Elle permet une ventilation en fonction de l’utilisation des locaux par simple commande manuelle.

VMC simple-flux : Seule l’extraction de l’air est assurée par un dispositif mécanique (l’introduction de l’air étant directement assurée par des entrées d’air en menuiseries des pièces principales). Il existe 2 types de VMC :

  • La VMC autoréglable est le système le plus simple ; les entrées d’air adaptent le débit d’air en fonction de la différence de pression entre l’extérieur et l’intérieur. Elles assurent un débit à peu près constant quelles que soient les conditions extérieures mais aussi quel que soit le taux d’humidité intérieur.

  • La VMC hygroréglable possède des bouches d’extraction équipées de dispositifs réagissant aux taux d’humidité des pièces de service. Plus le taux est élevé, plus le débit d’air extrait est important. On distingue 2 types de VMC hygroréglables ; le type A dont les entrées d’air sont autoréglables et les bouches d’extraction hygroréglables et le type B dont les entrées d’air et les bouches d’extraction sont hygroréglables.